Les ménages à faibles revenus, en particulier, doivent choisir entre se chauffer, faire le plein ou manger.

L’introduction de la taxe sur le CO2 vise à rendre les combustibles fossiles tels que le pétrole, le gaz et le charbon moins attractifs au profit de sources d’énergie alternatives. Malheureusement, ce phénomène a également un impact sur les prix de l’immobilier. Dans la construction, on utilise des matériaux censés réduire les coûts énergétiques pour l’utilisateur final, mais dont le prix d’achat est élevé.

Les propriétaires de biens immobiliers plus anciens sont contraints de s’adapter aux nouveaux critères ou les frais annexes leur coûteront tellement cher à l’avenir qu’ils n’auront plus le choix et devront investir dans de nouveaux matériaux.

Les personnes à faible revenu seront soutenues par l’État par le biais d’une allocation de renchérissement. Et ils seront de plus en plus nombreux à avoir besoin de ce soutien.

Nous passons ainsi d’une crise à une autre. D’une crise sanitaire à une crise économique.

Ne serait-il pas temps que le gouvernement agisse ?

Georges MELCHERS