Lors de la manifestation, les députés européens Andreas Schieder, Agnes Jongerius, Ciarán Cuffe et Vera Tax, les présidents de l’ETF, Frank Moreels, président de l’ETF, et Livia Spera, secrétaire générale de l’ETF, ainsi que la députée européenne luxembourgeoise des Verts, Tilly Metz, membre de la commission des transports et du tourisme, ont pris la parole. À cette occasion, le « Non à la privatisation » a été le cri le plus fréquent de tous les intervenants, sous les bannières d’une dizaine de syndicats nationaux, pour demander « le respect de la démocratie européenne » et « des services publics abordables » pour tous les citoyens.
La Commission européenne tente de contourner le Conseil et le Parlement européen et de pousser leurs pouvoirs à la limite de leur compétence :
Selon un règlement de l’UE sur les obligations de service public (OSP), jusqu’en 2023 et au-delà, les autorités compétentes de chaque État membre de l’UE peuvent choisir d’attribuer le service public ferroviaire et routier directement à leurs propres opérateurs ou par voie d’appel d’offres, ce qui se fait déjà en Belgique et au Luxembourg.
La direction générale de la mobilité et des transports (DG) de la Commission européenne veut aller à l’encontre de ces règles et faire de l’appel d’offres concurrentiel la norme dans une poussée désespérée vers une plus grande libéralisation des services de transport public. Comment? En adoptant des lignes directrices interprétatives du règlement sur lesquelles aucune implication du Conseil ou du Parlement européen n’est requise. En d’autres termes, la Commission européenne réinvente les règles dans le dos des institutions de l’UE qui ont adopté les règles de l’UE en premier lieu.
Depuis un an, l’ETF, les organisations patronales du rail et de la route, les États membres et le Parlement européen s’opposent aux tentatives illégales de la Commission européenne.
Tilly Metz – Georges Merenz – Frank Moreels – Gaby Birtz – Georges Melchers – Josy Bourggraff